Jour 8, Paliri – Conca

Jour 8, Paliri – Conca

18 août : la fin, la forme et le retour
13km, 370m D+, 1170m D-
étape : 3h15

J’ai terminé ma cartouche de gaz hier soir, alors pour le petit-déj ce matin c’est flocons d’avoine et café froids, les céréales ça va mais le café c’est vraiment pas bon ..! En tout cas, avec plus de gaz ni de nourriture, je n’ai jamais eu un sac aussi léger, ça fait du bien.

Je pars à 7h du refuge, espérant arriver à 11 et ne pas rater la navette. J’avance à bon rythme sur ce chemin en forêt, majoritairement en descente, tant mieux car chaque montée me casse les pattes, heureusement le GR est bientôt fini, je commence à en sentir la fatigue.. Ça sort un peu de la forêt et je peux admirer la mer, chaque minute plus grande et plus proche – enfin c’est plutôt moi qui suis plus bas – avec cette belle luminosité matinale, je suis seul et j’adore ce moment

9h, il est tôt mais il fait déjà chaud avec l’altitude basse. Je remonte un petit peu, repasse en forêt, puis finis par arriver sur la route où des panneaux indiquent « gîte d’arrivée du GR20 ». Je me sens pousser des ailes, et après un quart d’heure à travers les lieux-dits, ça y est j’arrive !
Conca ! Un panneau me félicite, et les corses qui boivent un coup en terrasse aussi !
Ah que je suis content, c’était dur, satisfaction. Je suis crevé, enfin non je pète la forme vu la petite étape d’aujourd’hui – il est 10h15 – mais mes muscles des jambes n’en peuvent plus ..

Il me reste exactement 3€ de liquide sur moi, et je célèbre mon arrivée avec une canette d’ice-tea  ici en attendant la navette pour Porto-Vecchio. Petite célébration en solo, je suis le premier de la journée à arriver !

 

Luminosité incroyable ce matin
Ça vaut le coup de se lever tôt
J’adore cet endroit
Et la vue sur la belle Méditerranée
Je suis arrivé !!!
Probablement le meilleur ice-tea de ma vie

Épilogue ?

Dans la navette, j’ai retrouvé Antoine, Quentin et Clément, les trois frères français du groupe d’hier soir. Nous allons fêter ensemble cette arrivée dans un restaurant de Porto-Vecchio, quel délice, les papilles explosent, le bonheur des bons plats et de se mettre les pieds sous la table, les estomacs rétrécis par la randos n’en peuvent plus mais les cerveaux continuent à envoyer des messages d’envie de manger.

Depuis le ferry qui rentre à Nice, je regarde et admire la Corse magnifique dans le jour déclinant, ces superbes lignes de crêtes de montagnes que j’ai arpentées ces dernier jours…

Les montagnes sont belles depuis la mer..

 

Jour précédent