Jour 7 : Maison des Ingénieurs – Cabana Sorda
12 août
32,2km, 1980m D+, 1830m D-
Je pars tôt ce matin, 6h40, tout habillé et à la frontale. Je monte vers le Portella de Lanos dans la lueur du matin, le soleil se lève sur les crêtes du Carlit derrière moi, c’est splendide.
À l’ombre de l’autre côté je longe un ruisseau, passe un plat où paissent quelques vaches, puis sur une piste retrouve Jean-Sébastien à la cabane de Cortal Rosso ! Nous marchons avec un autre randonneur jusqu’au Col de Puymorens, puis descendons en forêt jusqu’à l’Hospitalet-près-l’Andorre.
Ce petit village frontière n’est pas très beau, la route est passante, mais il y a de quoi se ravitailler, je ne vais pas me plaindre (le plein de biscuits !).
1h30 de pause plus tard, nous attaquons, en plein cagnard, la montée vers les étangs du Siscar. Ça monte bien, et au soleil j’ai rapidement chaud et soif. Étang de Pédourrés, pause déjeuner, que je commence en filant à l’eau, elle est très fraiche, que c’est bon. Je m’allonge sur l’herbe, grignote et sèche au soleil, j’adore ce moment, posés à profiter et admirer, bien-être.
En montant vers le massif du Rulhe, nous croisons de nombreux petits lacs dans lesquels je me trempe presque à chaque fois, l’eau translucide de l’étang du Couart bordé d’arbres et de fleurs et magnifique.
Col de l’Albe, c’est la frontière, nous entrons en Andorre. Il y a toujours des lacs partout, nous descendons vers les étangs du Jouclar (où je fais mon dernier plongeon de la journée). Nous atteignons le refuge du Jouclar à 18h, mais nous décidons de pousser plus loin, jusqu’à la cabane Sorda. Nous descendons, montons, redescendons, passons le Port de Fortagente, j’en ai plein les pattes, je commence à n’en plus pouvoir de cette longue journée. Heureusement le paysages de crêtes de l’autre côté de la vallée est splendide.
Ça y est, au fond d’un cirque nous voyons une petite maison, c’est là ! Bien contents d’arriver, nous partageons ce refuge libre avec trois jeunes pêcheurs toulousains, qui allumeront un feu bien agréable et partageront leur énorme apéro avec nous !
Épuisé, je m’endors sur mon carnet dans un concert de ronflements.
